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Les chevaux égyptiens

Les lignées égyptienne Al Khamsa, Histoire des chevaux arabes

Le terme « Al Khamsa » signifie que toutes les lignées, et tous les pedigrees peuvent être suivis à la trace depuis leurs origines bédouines jusqu’à aujourd’hui. Les chevaux qui ne sont pas Al Khamsa ne sont pas forcément impurs, mais du fait de guerres, d’évènements politiques… les informations ont été perdues et leur pureté arabe ne peut pas être totalement prouvée. Ces chevaux représentent 95% des arabes dans le Monde.

Il y a beaucoup de chevaux (principalement les lignées polonaises et espagnoles) où il est connu que le sang n’est pas totalement pur arabe. Les chevaux Al Khamsa sont donc les seuls dont on peut prouver leur pureté arabe, documents à l’appui.


Les vieux égyptiens se réfèrent aux chevaux que leurs ancêtres ont trouvé ou volé dans le désert au 18ème siècle. Les bédouins appréciaient la vigueur, la bonne santé, le courage et le tempérament de leurs chevaux qui partageaient même les tentes de leurs maîtres et étaient considérés comme plus importants que les hommes.

Après les retournements politiques en Egypte, l’Etat pris en charge les programmes d’élevages qui furent alors tournés vers la compétition et la course au dépit des anciens programmes visant à l’amélioration de la pureté de la lignée égyptienne arabe.
 


 

Qui étaient ces bédouins éleveurs de chevaux arabes ?
 

Depuis les temps bibliques, les bédouins arpentaient les déserts le long de la péninsule arabe. La sélection naturelle faisait que les chevaux les plus résistants au climat, à l’environnement hostile, aux longs voyages… restaient en vie, ce qui créa une race extrêmement robuste au fil des siècles.
Les routes des caravanes s’étendent sur toute la péninsule, des villes aux oasis, des oasis au désert. Les attaques de brigands étaient nombreuses, et les pèlerins de la ville sainte de La Mecque et de Medina payaient les gouvernements pour emprunter sans danger les routes des caravanes.

Bien que le chameau soit le premier moyen de transport, les chevaux étaient essentiels aux bédouins notamment pour piller ou pour les guerres fréquentes à cette époque. Selon les comptes rendus de l’époque, les chevaux arabes n’étaient pas très nombreux, et il y a aujourd’hui plus de chevaux arabes répertoriés aux Etats Unis qu’il n’y en a eût dans le désert durant toute cette époque.


Les bédouins utilisaient les juments pour la guerre car peu d’étalons étaient conservés, la plupart étant revendus. Les juments étaient fréquemment volées lors des pillages ou des guerres, ou bien elles étaient offertes en cadeau à un Sheikh. Cela faisait partie du code de l’honneur de la tradition bédouine de fournir au nouveau propriétaire les informations sur la lignée et l’élevage du cheval en question. Ils avaient depuis longtemps découvert que l’arabe était le meilleur cheval pour eux. Leurs capacités à manœuvrer, à distancer les autres chevaux… prouvaient que les chevaux arabes n’avaient rien à envier aux autres races, au contraire.

Les bédouins ne reconnaissaient aucune frontière ni aucun gouvernement, et les Turcs Ottomans ont longtemps tenté de contrôler et de confiner les nomades. Mais là où les Turcs échouèrent, l’automobile, les armes automatiques, la radio, le chemin de fer, les avions… se chargèrent de cette tâche. Avec l’arrivée des jeeps, les bédouins abandonnèrent leurs chevaux et s’installèrent en ville ou ils abandonnèrent leur vie de bergers et devinrent revendeurs de pétrole.

Les tribus bédouines peuvent être divisées en quatre groupes : Anazeh, Shammar, Muntifiq, et Dhafir. Chaque tribu élevait plusieurs races d’arabes, et les chevaux passaient souvent d’une tribu à l’autre.

Ainsi, aucun éleveur ou exporteur de chevaux arabes Al Khamsa n'a obtenu ses chevaux d’une seule tribu, et toutes les tribus sont à l’origine de la lignée entière. Aujourd’hui, les arabes Al Khamsa sont souvent décrits et classifiés selon les différents programmes d’élevage, cependant il apparaît qu’ils ont plus de points communs que de différences en ce qui concerne leurs origines tribales. Les arabes Al Khamsa d’aujourd’hui et de demain sont donc issus d’une merveilleuse mosaïque des origines tribales d’antan.

Le pur sang égyptien, la base du cheval Arabe Moderne

Pour comprendre l'histoire des chevaux Arabes Egyptiens, il s'agit tout d'abord de les situer dans la population totale des chevaux Arabes. Parmi l'ensemble des pays élevant ou ayant élevé des chevaux Arabes, on distingue certains d'entre eux qui, suivant un programme d'élevage national, ont créé une origine propre. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, peu de pays dans le monde peuvent se permettre d'affirmer en faire partie. On admet en général 7 origines principales :

1)Les purs Crabbet, descendants du programme d'élevage anglais de Lord et Lady Blunt puis de leur fille Lady Wentworth.
2)Les Straight Egyptians, descendants du programme d'élevage égyptien des Pashas puis de la RAS et des rois Farouk et Fouad et enfin de la EAO.
3)Les Straight Spanishs, descendants du programme d'élevage espagnol de la Yeguada Militar.
4)Les Vieilles Origines Françaises, descendants du programme d'élevage français des Haras
Nationaux.

5)Les purs Polonais, descendants du programme d'élevage national polonais débutant avec les princes polonais puis actuellement les Haras Nationaux de Michalow, Janow Polaski et Bialko.
6)Les Straight Russians, descendants du programme d'élevage national russe géré par le Haras de Tersk.
7)Les origines Maghrébines, parmi lesquelles on compte les Algériens, les vieilles origines Marocaines et les Tunisiens, tous ayant les mêmes souches l'Egypte, la France et la péninsule Arabique.

 


A ces derniers on peut ajouter les chevaux hongrois du Haras de Babolna et des pays plus récemment acceptés par la WAHO (World's Arabian Horse Organization) comme l'Iran ou la Turquie qui ont des origines propres.

La plupart des pays producteurs de pur-sang Arabes n'ont pas réellement d'origines propres. Les USA, par exemple, qui sont les plus importants producteurs de pur-sang Arabe n'ont pas d'origine propre. Vous y trouverez des Straight Russians, des purs Polonais, des Straight Egyptians, des Straight Spanishs et quelques rares autres et aussi divers cocktails de ces différentes origines. Mais les USA ne peuvent pas se vanter d'avoir créé un cheval Arabe national. Aucune de leurs origines ne vient directement du désert à part quelques très rares individus et les chevaux Straight Davenport. On peut dire la même chose de l'Allemagne, de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de l'Italie, des Pays-Bas, de la Suède, de l'Australie, du Canada, etc…..

Bien sûr, la majeure partie des chevaux Arabes ne sont pas purs quelque chose ou Straight something. Ce sont des mélanges entre les différentes origines précitées. Les chevaux Straight Egyptien représentent une partie infime de la population totale : 2 à 3 %. Pourtant, on peut considérer que l'Egypte a le plus ancien programme d'élevage du Monde. D'autre part, la base de tous les programmes d'élevage (Crabbet, espagnol, russe, maghrébin et même polonais et français dans une moindre mesure) est égyptienne. Alors que dans le programme d'élevage égyptien il n'y a que des Straight Egyptians. Les Straight Egyptians sont donc dans un certain sens les ancêtres des autres lignées et en général du cheval Arabe Moderne.

Historique de l'élevage d'Arabes en Egypte

L'Egypte antique 

 

Déjà à l'époque de l'Egypte antique, on voit sur les bas-reliefs égyptiens des chevaux très différents de ceux que l'on pouvait observer chez les peuples du nord. Les chevaux qui tirent le char de pharaon sont petits, longilignes, avec un port de queue relevé et la tête portée haute.

13e siècle : On trouve encore des traces de l'importance de l'élevage de chevaux en Egypte dans les écrits d'Abu Berk Ibn Bedr (El Naseri). Malek El Naser Mohamed Ibn Kalaoun possédait plus de 3000 chevaux Arabes sélectionnés dans le Nejd, à El Hasa, en Iraq, dans le Koweit et au Barhein.

14e siècle : En 1482, les Mamelouks Circassiens ont conquis le Sultanat d'Egypte. Il est dit que durant le règne du Sultan Babrouk, le 1er prince de la dynastie possédait plus de 7000 sujets du sang le plus pur.

L'Egypte, Sultanat de l'Empire Ottoman :

L'âge d'or du pur-sang Arabe Egyptien débute avec la dynastie de Mohamed Ali le Grand. Ces perles de l'Orient vont alors prendre une place dans la vie tout entière du peuple égyptien de part l'intérêt que les rois égyptiens vont leur porter. Avec Mohamed Ali naît un Amour des Arabes qui sera le fardeau de la dynastie pendant des générations et des générations. Un Amour suprême qui bravera la guerre, la haine, la mort, la faim, l'amitié et bien sûr l'argent. Mais ceci est une autre histoire, attachons-nous donc aux faits purement historiques pour le moment.

1806 : Mohamed Ali le Grand s'autoproclame vice-roi d'Egypte. Rappelons que ce personnage complexe d'origine albanaise avait commencé sa carrière militaire en tant qu'officier de l'armée du Sultanat de l'Empire Ottoman. Il est nécessaire de dire ici que c'est cette même armée qui résistera à l'occupation française en Egypte (Napoléon). Mohamed Ali n'a plus alors qu'une obsession : conquérir la péninsule Arabique pour obtenir les précieux chevaux détenus par ses rivaux. A partir de 1815, il envoie son fils, Ibrahim Pasha, à la guerre contre les princes Arabes. Celui-ci gagne victoire sur victoire et rapportera plus de 200 juments et étalons choisis méticuleusement parmi les meilleurs à son père. Il réussit même en 1819 à ramener au Caire 12 Arabes provenant d'une expédition dans le Nejd, la terre mythique où serait née la race Arabe. Mohamed Ali mourut en 1848.

1848 : A la mort de Mohamed Ali, c'est son petit-fils, Abbas Pasha, qui devient vice-roi. Abbas Pasha naquit en 1813, c'était le fils du Prince Touson Pasha. Touson Pasha avait gagné les faveurs de Mohamed Ali en vainquant la tribu des Wahhabites d'Arabie. Il put ainsi ramener à Mohamed Ali, les chevaux dont il rêvait tant, les magnifiques chevaux du Roi Abdulha Ibn Sa'ud. Abbas Pasha fut certainement le plus fantastique éleveur de tous les temps. Son amour pour les chevaux Arabes débuta très jeune, dès l'âge de 6 ans il vit avec les bédouins. Ainsi Abbas Pasha était certainement le favori de Mohamed Ali. Ce dernier le nomma chef de l'administration de l'Elevage d'Arabes en Egypte. A 23 ans, Abbas Pasha possédait déjà 136 juments et 16 étalons. En 1842, il aidera le Prince Feysul Ibn Sa'ud, prince des Wahhabites et ennemi juré des Egyptiens, à fuir du Caire où il était prisonnier depuis 4 ans. En remerciement, Feysul permettra à Abbas Pasha d'accéder à la fine fleur des juments du Désert dont Jellabieh qu'il acheta à prix d'or. Durant son règne, Abbas Pasha collectionne les plus beaux spécimens de la race à Dar El Beyda grâce à son émissaire, El Lallah, venu de la part de Feysul Ibn Sa'ud . Abbas Pasha est assassiné en 1854.

1860 : El Hami Pasha, le fils d'Abbas Pasha, détruit l'œuvre de son père en vendant aux enchères au Caire l'ensemble de sa collection : 210 juments, 90 étalons et 180 jeunes. Mais, nous le savons bien une bonne étoile veille sur nos précieux animaux et un nouvel homme va sauver les chevaux Arabes d'Abbas Pasha. Il se nomme Ali Pasha Sherif, fils d'El Sayed, depuis ses 12 ans il était sous l'aile de Mohamed Ali le Grand qui le fit Gouverneur d'Arabie. Il achète donc la majeure partie des chevaux d'Abbas Pasha. Avec lui, l'Histoire peut continuer. Il ne garde que les spécimens les plus authentiques ; des animaux comme Euclid, un Arabe de course provenant d'Inde, sont tout de suite écartés de la reproduction. Il aura plus de 400 chevaux Arabes durant son règne. Malheureusement, un autre désastre viendra bientôt s'abattre sur l'Egypte : la peste. Elle arrive par le Sud de l'Egypte et décime des lignées entières de chevaux qu'Ali Pasha Sherif avait envoyés là-bas. Seul quelques rescapés bien connus aujourd'hui survivront à ce massacre : Wazir, le gris truité Mahruss ou l'alezan Aziz. Chose nouvelle pour un gouverneur égyptien, Ali Pasha Sherif accepta plus tard de vendre des spécimens de sa collection de son vivant et de plus à une personne étrangère. Cette personne qui ne sait pas encore qu'elle va sauver le cheval Arabe, c'est une aristocrate anglaise, Lady Anne Blunt.

1897 : La fin du règne d'Ali Pasha Sherif approche. Les enfants d'Ali Pasha Sherif décident d'organiser une première vente aux enchères des chevaux de leur père. Cette ultime trahison le tuera 15 jours plus tard. Voilà donc nos chevaux égyptiens en péril. Mais, une fois de plus un certain nombre de rescapés seront sauvés par une amoureuse du cheval Arabe. Cette fois-ci ce fut Lady Anne Blunt qui héritera de ces siècles de tradition. Elle importe une partie des chevaux qu'elle achète à Crabbet Park en Angleterre et en garde une autre partie en Egypte à son haras d'Héliopolis près du Caire, Sheykh Obeyd Stud. Elle sauvegarde le sang si précieux de Zobeyni, Azz ou Horra dans leurs descendants : Mesaoud, Mahruss II, etc…A sa mort, Lady Wentworth sa fille vend une vingtaine de descendants du stock d'Ali Pasha Sherif et d'Abbas Pasha à la R.A.S. d'Egypte (Royal Agricultural Society) parmi eux : Kazmeen, Bint Riyala, Bint Rissala,…

 


1857 : Naissance du Prince Ahmed Kemal Pasha, petit-fils d'Ibrahim Pasha. Dans la tradition, le Prince Ahmed Kemal Pasha continuera l'élevage de ses ancêtres. Il fait naître des chevaux comme : Dahman, Rabdan, Bint Roda, Roda, Om Shebaka ou Dalal. A sa mort, c'est son fils le Prince Yusuf Kemal qui hérite de l'élevage familial mais celui-ci le cèdera bientôt en 1908.

1874 : Naissance du Khédive Abbas Pasha Hilmi II et du Prince Kemal Ed Dine Hussein, fils du Sultan Hussein. En 1892, le Khédive Abbas Pasha Hilmi II succède à son père. Il acquière des chevaux d'Ali Pasha Sherif avant sa mort et importe quelques sujets de qualité du désert. Il possèdera entre autres : Bint El Bahreyn, Bint Yamama, Bint Hadba El Saghira, Bint Gamila et Obeya. Il fut destitué de ses fonctions par les autorités britanniques en 1914 et mourut à Genève en Suisse en 1944. C'est le Prince Kemal Ed Dine Hussein qui lui succèdera. Ce dernier rachètera pour son élevage personnel des chevaux à Lady Anne Blunt tels que : Serra, Risala, Bint Dalal, Rustem ou El Zafir. Son règne prit fin en 1917.

1875 : Naissance du Prince Mohamed Ali. Il éleva lui aussi bon nombre d'excellents sujets tels que Negma, Mahroussa, Maaroufa, Farida, Zahra, Saada, Gamila Manial, Kawkab, Mabrouk Manial ou Gamil Manial.

Inshass et la RAS :

A la fin du règne du Prince Kemal Ed Dine Hussein, les autorités britanniques règnent en maître sur l'Egypte. Le gouvernement instaure alors un programme d'élevage national visant à produire d'authentiques chevaux Arabes Straight Egyptians sous le contrôle de la R.A.S. (Royal Agricultural Society). Plus tard, les rois Farouk et Fouad, créèrent eux aussi un programme d'élevage, Inshass Stud, visant à produire des chevaux de course ou d'élevage à partir des lignées de la R.A.S., mais aussi de chevaux reçus en cadeau par les rois. Plus tard, les chevaux issus de ces deux programmes seront combinés en un seul, celui de la E.A.O. (Egyptian Agricultural Society) basée au haras du Caire, El Zahraa.

Aux Etats-Unis :

Aujourd'hui, la majeure partie des chevaux Straight Egyptians sont aux USA. Les importations américaines en provenance d'Egypte ont réellement débuté avec celle d'Henri Babson en 1932. Il importa 7 chevaux, seuls 6 survécurent, provenant du stock de la R.A.S. ou de l'élevage du Prince Mohamed Ali : Fadl, Maaroufa, Bint Bint Durra, Bint Bint Sabbah, Bint Saada, Bint Serra I.

En 1961, c'est la fondation du « Blue List Arabians Club ». Les chevaux des adhérents doivent appartenir à des lignées qui remontent toutes vers « Arabia Deserta ».

En 1969, c'est la création de la « Pyramid Society Organization » qui promouvoit la conservation des pur-sang Arabes Straight Egyptians

Les différentes souches

 

Vingt souches sont connues aujourd'hui.  Parmi elles, seules douze sont considérées comme ayant été gardées pures. Les huit autres sont connues pour avoir été croisées avec des étalons turcomans. Toutes les souches sont des dérivées de la Kuhaylan. La Société Pyramide montre 11 souches dans ses manueles des chevaux arabes égyptiens:

 

 

  •  Abeyyan

  • Dahman Dahman

  • Hadban Hadban

  • Kuhaylan      Kuhaylan

  • Muniqui      Muniqui

  • Rabdan Rabdan

  • Saqlawi      Saqlawi

  • Shuweyman Shuweyman

  • Wadnan Wadnan

  • Samhan Samhan

  • Hamdani      Hamdani

La souche Kuhaylan est considérée comme le cheval  original (l'ancien) du désert d'Arabie.  Toutes les souches descendent  du Kuhaylan.  Le nom provient  des marques noires que certains chevaux arabes ont autour de leurs yeux, marques qui donnent l'impression qu’ils sont peints avec du Kohl à la mode des femmes arabes.  Les caractéristiques distinctives: Masculin - musclé et puissant.  Le Kuhaylan idéal est un contraste au Saqlawi idéal. Tous deux sont dans la norme de Type d'Arabie, mais le Kuhalylan est masculin et le Saqlawi féminin. Très distingué, il a le plus large front de toutes les souches avec le crâne le plus court, la plus grande largeur entre les bajoues, de  petites oreilles et de très grands yeux expressifs, sombres. Le cou est proportionnel à la conformation globale et vient parfois sur la poitrine légèrement plus bas que chez d'autres souches. Conformation  générale: symétrique et des contours arrondis.  Bien équilibré, poitrine profonde, large de l'avant à l’arrière, c’est un cheval compact.  Large dans le dos et l'arrière-main.

L’ Hadban est répertoriée en tant que quatrième préférence parmi toutes les souches de chevaux minutieusement décrits dans les manuscrits Abbas Pasha. L'Hadban est une souche secondaire du Kuhaylan, mais à l'époque moderne, ces chevaux tendent davantage  vers le Saqlawi dans le type. L'Hadban est un grand" mélange " de souche. Certains des étalons reproducteurs les plus renommés dans l'Egypte moderne proviennent de cette souche (par exemple, Ibn Rabdan, Nazeer, Assouan). La tribu Dafeer était le plus important éleveur de cette souche. Les traces d'origine remontent à l'ancienne tribu de Beni Lam. Le nom dérive d'une jument Ben Lam. La jument avait une longue crinière qui couvrait complètement son cou (hadbasalifa) et c’est pour cette raison qu’elle a été appelée Hadba. Et la souche a été nommée comme elle pour ses caractéristiques les plus distinctives: Beau et élégant. Grande endurance et de force. Ce sont de très bons chevaux, ayant peut-être le meilleur sang pour produire des chevaux de cavalerie ainsi que d'excellents chevaux de course.  Tête:. Peuvent être un peu osseux et droit dans le profil.  Très large sur le front et entre les bajoues.  Le crâne est relativement court. De grands yeux brillants.  Narines grandes et bien en forme. Oreilles relativement petites.  Cou: Relativement long, mais en équilibre avec le corps. Musclé, mais raffiné. Souvent plus droit que le Kuhaylan. Conformation générale: les épaules longues et profondes, poitrine profonde également. Les membres postérieurs peuvent avoir tendance à être légers en comparaison avec les antérieurs. Dos relativement long, croupe courte, bonnes hanches.  Des os fins et articulations propres. Cette souche s’harmonise bien avec toutes les familles, car elle n'est pas extrême en soi .

 

La souche Saqlawi est répertoriée en tant que troisième préférence parmi toutes les souches documentées dans le manuscrit Abbas Pacha.  Le nom dérive  de saqla qui signifie un coup de pied.  Il est dit qu'il y avait une vieille jument Kuhayla Ajuz parmi les Kamsa et elle était « une jument  saqla», parce qu’elle ruait en galopant. La souche a été nommée d'après elle, Saqlawiya. Caractéristiques les plus distinctives: la grâce et l'élégance féminine.  Le Saqlawi idéal représente la beauté et le raffinement à l'extrême féminin en apparence, ce sont des chevaux plus légers et plus fins de carrure que les souches Kuhaylan et aussi bons en endurance que ces derniers. Ils ne sont pas aussi forts dans l'arrière-train, qui tend à être un peu "léger", avec une tendance à se tenir un peu en dessous. Ils sont très fougueux et sont des chevaux de show naturel !  Ils ont également réussi admirablement sur les pistes de course. La tendance de marquages blanches (Entête, balsane, etc.) apparaît dans ces lignées. Raswan a noté une prépondérance d’alezan  avec une crinière crins lavés au sein de cette souche. Tête: Plus longue et légèrement plus étroite que le Kuhaylan. Plus de chanfrein (des yeux au museau). Museau très fin (le museau tasse de thé).  Les yeux sont grands, sombres et placés plus bas dans le crâne que dans le Kuhaylan. Les narines sont extrêmement fines.  La peau et les crins sont très soyeux. Cou: Plus long que le Kuhaylan, mais en proportion d'un corps plus long, et porté haut.  Conformation générale: dans l’ensemble, ils sont bien équilibrés avec une bonne hauteur.  Ils ont le dos plus long que le Kuhaylan et ont de solides lignes hautes avec la queue attachée haut. Ils sont plus légers dans l'os que le Kuhaylan .

Les Dahman sont réputés pour être les chevaux du roi Salomon. Le nom" dahman "signifie" foncé ou noir. "A l'origine c’était une souche secondaire du Saqlawi et représente un mélange idéal de type Kuhaylan et Saqlawi. Le Dahman se mélange exceptionnellement bien avec la souche Saqlawi moderne. Caractéristiques les plus distinctives: équilibre et harmonie. Les Dahman sont très classiques dans le type.  Tête : de forme délicate (raffinée), une beauté exceptionnelle, large et relativement courte. La tête est concave dans le profil, fréquemment avec beaucoup de type. Les yeux sont grands et très expressifs. Les oreilles sont petites et pointues. Cou: un équilibre harmonieux avec le corps.  Les gorges sont bien formées et propres. Conformation générale: les lignes hautes sont fortes, dos relativement courts par rapport aux Saqlawi et Hadban. Croupe: Niveau de bonne longueur, de bonnes hanches. Les jambes sont propres et ossature fine ".

La souche Abeyyan ou Obeyyan est répertoriée comme le chapitre 6 dans le manuscrit Abbas Pacha. A l’origine c’est  une souche secondaire du Saqlawi. Idéalement le type est très similaire au Saqlawi. L’origine du nom provient de l’aventure d’un bédouin: lors d’un raid un bébouin a jeté sa « beyyah » (sa cape) pour alléger le fardeau de sa jument, et quand il a finalement distancé ses poursuivants, il regarda derrière lui et se rendit compte que son Abeyyah était finalement restée accrochée sur la queue de sa jument.  Ensuite, la souche a été nommée Abeyyah -. pour la jument qui a porté l'abeyyah sur son queue. Très « showy » comme les Saqlawi, un dos un peu plus long, l’élégance personnifiée.  Extrême port de queue. Tête:  Ressemble au Saqlawi, mais le crâne un peu plus long, convexe, front bombé.  Museau fin et les narines délicates, grands  yeux sombres, positionnés profondément. Joues fortes. Cou: Raffiné et bien en forme relativement long. Conformation générale: Habituellement poitrine profonde,  antérieurs extrêmement longues,  postérieurs très droits indiquant une grande vitesse en dépit de la petite taille de l’Abeyyan. Les chevaux d'aujourd'hui de cette souche sont plus grands.  Haut port de la queue. Le garrot s’étend plus loin à l'arrière que la plupart des autres souches.  De grandes épaules. Favorisé pour les chevaux de polo à cause de leurs pieds sûrs et leur agilité. Les Boulets longs étaient typiques de cette souche.

 

Texte: Amélie Blackwell

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